Bordeaux se laisse parcourir et nous permet de profiter d'un climat océanique particulier.
La ville semble ne rien avoir à envier à ses consoeurs de l'Est de la France. Bars et restaurants peuvent facilement accueillir touristes et habitués qu'ils soient adeptes de cuisine locale ou d'envies d'ailleurs.
Les amateurs de cannelés et d'autres délices sucrés ne seront pas en reste. Miam' ! Nous n'avons pas pu résister, nous nous sommes donc rendus dans un restaurant très sympathique au coeur de Saintes, une ville voisine. Nous vous conseillons d'y faire une halte gustative également, vous ne serez pas déçu.
Nous avons poursuivi notre route pour rejoindre La Rochelle et visiter de belles et envoutantes petites bourgades comme Rochefort en Terre, Pont-Aven, etc.
Après quelques jours de visite dans les terres l'appel de l'Océan fut de plus en plus présent. Il nous fallait ressentir sa force, sa démesure. Après avoir consulté la carte nous avions un objectif, rejoindre les pointes du Raz et de Pen-Hir et leurs falaises majestueuses. Nous fûmes accueillis par les mouettes et les goélands, ils veillaient sans relâche sur ces terres jadis dépourvues de constructions humaines. Désormais seuls les phares au loin semblent pouvoir résister aux assauts incessants de l'Océan.
“Oui, quel est le plus profond, le plus impénétrable des deux : l'océan ou le coeur humain.”
Pendant que les millénaires nous contemplent, nous contemplons les millénaires et les Menhir en sont la personnification d'une pureté absolue.
Le voyage d'aujourd'hui vers le Mont Saint Michel et bien plus simple et bien moins dangereux que celui d'hier.
Traverser l'Océan... rejoindre l'île de Bréhat. Nous nous sommes promis d'y retourner et d'y vivre quelques semaine loin de tout. Il suffit d'y aller pour comprendre, pour sentir cette atmosphère.
L'odeur de la marée, l'iode et la fraicheur océanique poursuit le voyageur ou qu'il puisse aller, le rend captif lui donner envie de rester ici, à jamais.
Les châteaux de Chambord et de Chenonceau ainsi que la ville de Tours nous glorifièrent de leurs merveilles. Il nous fallait désormais rentrer mais pas sans nous retourner. Nous revînmes sur Lyon et sa région en passant par les petits villages et départementales... Profitant au mieux des délices offerts sur notre chemin.
